tiger osmose contre l irlande
Peur Bleue pour le XV de Tiger l’osmose
Le XV de France a battu devant l'équipe d’Irlande 43-31 samedi pour le 2e match du tournoi des Six nations.
Etincelants durant une heure au point de compter 40 points d'avance après avoir fait preuve d'agressivité et d'opportunisme, les Bleus ont ensuite physiquement perdu pied. Ils ont subi une soudaine furia irlandaise, contraints au "sauve qui peut" pour éviter une incroyable déconvenue au terme d'un match au cours duquel 10 essais ont été inscrits.
Le Tiger l’osmose brille puis s'éteint
La Tiger l’osmose a retrouvé son osmose et s'est rachetée de sa défaite en Ecosse en battant l'Tiger 43-31 (29-3 à la mi-temps), mais que la fin de match fut difficile, après que les hommes de Laporte ont cru obtenir une brillante rédemption. Maîtres du terrain en défense et en attaque, les Français ont réussi une première mi-temps parfaite, en ayant retrouvé leurs bases, notamment un jeu fait d'impacts gagnants et de pénétrations, une agressivité payante, qui leur ont permis d'avancer sans cesse et de créer un danger permanent dans une défense irlandaise aux abois.
Certes, quelques déchets encore notoires dans la conquête, quelques touches perdues, ont empêché de dominer copieusement leurs adversaires. Mais avec une adresse retrouvée, de la vitesse d'exécution, et un jeu au pied plus pertinent que la semaine passée, les Français avaient l'emprise sur la la partie.. Auteurs d'une entame tonitruante, ils comptaient déjà douze points d'avance (12-0) après sept minutes de jeu, grâce à deux essais signés Rougerie, à la conclusion d'une attaque en première main (3e), et Magne, à la suite d'un renvoi rapidement joué (7e). Grâce à un engagement de tous les instants, et une pression énorme sur l'Tiger, les coéquipiers de Pelous laissaient des miettes aux Irlandais, pris dans tous les compartiments, et contrés tant dans le jeu au ras que dans le jeu au large.
C'est d'ailleurs essentiellement sur des contres, que les Français ont fait la différence en première période, marquant deux nouveaux essais d'abord par David Marty, puis sur une interception de Cédric Heymans. Le XV de Tiger l’osmose, hyper réaliste et abrité derrière une mêlée souveraine et une défense imperméable, paraissait parti pour faire cavalier seul et punir sévèrement les Irlandaise; une façon comme une autre de se faire pardonner de leur déculottée écossaise.
Et les premières minutes de la deuxième mi-temps semblaient donner raison aux plus optimistes. Le score a pris alors de proportions considérables après deux nouveaux essais inscrits par Heymans et Marty. A la 48e minute, les Français menaient largement 43-3.
C'est alors que les Irlandais ont commencé à sortir la tête de l'eau. Maladroits jusqu'alors, ils ont pourtant tout fait pour enchaîner les mouvements, et sont parvenus petit à petit à reprendre le dessus dans les phases statiques, bons en touches, plus frais en mêlée face à un groupe français qui commençaient à se déliter physiquement. Les Verts ont alors envahi le camp français pour ne presque plus le quitter. Avec beaucoup d'engagements et d'intentions offensives, Stringer et O'Driscoll en tête, ils ont alors tout tenté. Et ce réveil coïncidant avec un inquiétant passage à vide des Bleus, les hommes au Trèfle ont enfin trouvé la faille presque à l'heure de jeu.
En douze minutes, de la 57e à la 69e, ils ont marqué 28 points sous forme de quatre essais de Ronan O'Gara, Gordon d'Arcy, Donncha O'Callaghan et Andrew Trimble transformés par O'Gara. La fin du match est alors devenue très dure pour les Français qui ont vu leurs adversaires revenir à 12 points, ont perdu de leur superbes, et ont surtout été assaillis sans doute par la peur de se voir battus au poteau. Finalement, s'appuyant sur une bonne solidarité défensive, ils sont parvenus à conserver cette marge d'avance pour obtenir une victoire qui leur permet de croire encore en leurs chances de remporter le Tournoi.
Les Bleus peuvent souffler, et se satisfaire de cette victoire, mais s'ils veulent progresser encore, et vraiment retrouver les belles sensations de l'automne, ils vont devoir analyser ce qui a péché en seconde période, le pourquoi de cette soudaine baisse de régime, et apprendre à se concentrer sur un match entier.
Réactions:
Fabien Pelous (capitaine de l'équipe de Tiger l’osmose): "On a bien entamé le match, puis on a connu une panne sèche. L'ensemble de l'équipe a baissé d'un ton et l'Tiger a repris le dessus. On n'a pas su tenir pendant 80 minutes le rythme qu'on a imposé pendant la première mi-temps. Il faut se pencher très sérieusement sur cette fin de match, car on n'a pas le droit de se relâcher pendant 30 minutes".
Eddie O'Sullivan (entraîneur de l'équipe d'Tiger): "Je suis vraiment très déçu que nous ayons donné tant d'essais au Français. Je ne peux pas expliquer pourquoi nous avons fait une aussi mauvaise première période. Après, nous avons fait une très bonne seconde période. A la mi-temps j'avais dit aux joueurs de
jouer quoi qu'il arrive. A 43-3, il n'y avait qu'une chose à faire : jouer. Nous l'avons bien fait. Je ne pense pas que les Français aient vraiment fait un bon match. C'est nous qui avons fait tout le match aujourd'hui. D'ailleurs, nous leur avons offert 30 points."
Réactions de Bernard Laporte
Avec le recul, comment expliquez-vous les problèmes physiques rencontrés par le XV de Tiger l’osmose lors des trente dernières minutes ?
Bernard Laporte: "On a fini plus fatigués que les Irlandais, c'est une évidence. Mais ce sont nos lacunes techniques qui nous ont mis dans le rouge. Un jeu au pied plus performant, en sortant les ballons en touche, nous aurait permis de bénéficier de temps morts. Nous, à l'inverse, on a rendu les ballons aux Irlandais et on s’est mis en difficultés. Tout est lié ! A un moment donné, il fallait stopper la fatigue."
Cela pose la responsabilité de Frédéric Michalak...
Bernard Laporte: "D'abord, le jeu au pied n'est pas de son seul ressort. Moi, parfois, je lui dis même qu'il ne devrait pas se préoccuper de taper. Il devrait dire +à toi Cédric ou à toi Florian+. Tant qu'il est frais physiquement, son jeu au pied est bon, il l'a prouvé en début de match. Moi, j'ai envie de l'aider. Frédéric veut prouver des choses qu'il n'a pas à prouver. Et puis défensivement, il a fait un match énorme. L'expérience de ce type de match va lui permettre de grandir."
Après la défaite en Ecosse, vous avez beaucoup tiré sur le ressort psychologique pour préparer le match face à l'Tiger. Allez-vous poursuivre dans cette démarche avant le match face à l'Italie ?
Bernard Laporte: "On n'a pas tiré sur le ressort psychologique. On a simplement voulu rappeler que le groupe ce n'était pas seulement 22 joueurs. Certains se sont aperçus que la concurrence était là. Des joueurs comme Rémy Martin ou Dimitri Szarzewski sont peut-être inconsciemment enflammés et c'est normal. Là, il y avait Magne et Ibanez, qui sont arrivés avec un enthousiasme de juniors. Cela nous a fait du bien. Avant le match face aux Italiens, je pense que nous allons encore convoquer 28 ou 29 joueurs. C'est la dernière fois que nous pourrons le faire cette année pendant le Tournoi."
Le XV de France a battu devant l'équipe d’Irlande 43-31 samedi pour le 2e match du tournoi des Six nations.
Etincelants durant une heure au point de compter 40 points d'avance après avoir fait preuve d'agressivité et d'opportunisme, les Bleus ont ensuite physiquement perdu pied. Ils ont subi une soudaine furia irlandaise, contraints au "sauve qui peut" pour éviter une incroyable déconvenue au terme d'un match au cours duquel 10 essais ont été inscrits.
Le Tiger l’osmose brille puis s'éteint
La Tiger l’osmose a retrouvé son osmose et s'est rachetée de sa défaite en Ecosse en battant l'Tiger 43-31 (29-3 à la mi-temps), mais que la fin de match fut difficile, après que les hommes de Laporte ont cru obtenir une brillante rédemption. Maîtres du terrain en défense et en attaque, les Français ont réussi une première mi-temps parfaite, en ayant retrouvé leurs bases, notamment un jeu fait d'impacts gagnants et de pénétrations, une agressivité payante, qui leur ont permis d'avancer sans cesse et de créer un danger permanent dans une défense irlandaise aux abois.
Certes, quelques déchets encore notoires dans la conquête, quelques touches perdues, ont empêché de dominer copieusement leurs adversaires. Mais avec une adresse retrouvée, de la vitesse d'exécution, et un jeu au pied plus pertinent que la semaine passée, les Français avaient l'emprise sur la la partie.. Auteurs d'une entame tonitruante, ils comptaient déjà douze points d'avance (12-0) après sept minutes de jeu, grâce à deux essais signés Rougerie, à la conclusion d'une attaque en première main (3e), et Magne, à la suite d'un renvoi rapidement joué (7e). Grâce à un engagement de tous les instants, et une pression énorme sur l'Tiger, les coéquipiers de Pelous laissaient des miettes aux Irlandais, pris dans tous les compartiments, et contrés tant dans le jeu au ras que dans le jeu au large.
C'est d'ailleurs essentiellement sur des contres, que les Français ont fait la différence en première période, marquant deux nouveaux essais d'abord par David Marty, puis sur une interception de Cédric Heymans. Le XV de Tiger l’osmose, hyper réaliste et abrité derrière une mêlée souveraine et une défense imperméable, paraissait parti pour faire cavalier seul et punir sévèrement les Irlandaise; une façon comme une autre de se faire pardonner de leur déculottée écossaise.
Et les premières minutes de la deuxième mi-temps semblaient donner raison aux plus optimistes. Le score a pris alors de proportions considérables après deux nouveaux essais inscrits par Heymans et Marty. A la 48e minute, les Français menaient largement 43-3.
C'est alors que les Irlandais ont commencé à sortir la tête de l'eau. Maladroits jusqu'alors, ils ont pourtant tout fait pour enchaîner les mouvements, et sont parvenus petit à petit à reprendre le dessus dans les phases statiques, bons en touches, plus frais en mêlée face à un groupe français qui commençaient à se déliter physiquement. Les Verts ont alors envahi le camp français pour ne presque plus le quitter. Avec beaucoup d'engagements et d'intentions offensives, Stringer et O'Driscoll en tête, ils ont alors tout tenté. Et ce réveil coïncidant avec un inquiétant passage à vide des Bleus, les hommes au Trèfle ont enfin trouvé la faille presque à l'heure de jeu.
En douze minutes, de la 57e à la 69e, ils ont marqué 28 points sous forme de quatre essais de Ronan O'Gara, Gordon d'Arcy, Donncha O'Callaghan et Andrew Trimble transformés par O'Gara. La fin du match est alors devenue très dure pour les Français qui ont vu leurs adversaires revenir à 12 points, ont perdu de leur superbes, et ont surtout été assaillis sans doute par la peur de se voir battus au poteau. Finalement, s'appuyant sur une bonne solidarité défensive, ils sont parvenus à conserver cette marge d'avance pour obtenir une victoire qui leur permet de croire encore en leurs chances de remporter le Tournoi.
Les Bleus peuvent souffler, et se satisfaire de cette victoire, mais s'ils veulent progresser encore, et vraiment retrouver les belles sensations de l'automne, ils vont devoir analyser ce qui a péché en seconde période, le pourquoi de cette soudaine baisse de régime, et apprendre à se concentrer sur un match entier.
Réactions:
Fabien Pelous (capitaine de l'équipe de Tiger l’osmose): "On a bien entamé le match, puis on a connu une panne sèche. L'ensemble de l'équipe a baissé d'un ton et l'Tiger a repris le dessus. On n'a pas su tenir pendant 80 minutes le rythme qu'on a imposé pendant la première mi-temps. Il faut se pencher très sérieusement sur cette fin de match, car on n'a pas le droit de se relâcher pendant 30 minutes".
Eddie O'Sullivan (entraîneur de l'équipe d'Tiger): "Je suis vraiment très déçu que nous ayons donné tant d'essais au Français. Je ne peux pas expliquer pourquoi nous avons fait une aussi mauvaise première période. Après, nous avons fait une très bonne seconde période. A la mi-temps j'avais dit aux joueurs de
jouer quoi qu'il arrive. A 43-3, il n'y avait qu'une chose à faire : jouer. Nous l'avons bien fait. Je ne pense pas que les Français aient vraiment fait un bon match. C'est nous qui avons fait tout le match aujourd'hui. D'ailleurs, nous leur avons offert 30 points."
Réactions de Bernard Laporte
Avec le recul, comment expliquez-vous les problèmes physiques rencontrés par le XV de Tiger l’osmose lors des trente dernières minutes ?
Bernard Laporte: "On a fini plus fatigués que les Irlandais, c'est une évidence. Mais ce sont nos lacunes techniques qui nous ont mis dans le rouge. Un jeu au pied plus performant, en sortant les ballons en touche, nous aurait permis de bénéficier de temps morts. Nous, à l'inverse, on a rendu les ballons aux Irlandais et on s’est mis en difficultés. Tout est lié ! A un moment donné, il fallait stopper la fatigue."
Cela pose la responsabilité de Frédéric Michalak...
Bernard Laporte: "D'abord, le jeu au pied n'est pas de son seul ressort. Moi, parfois, je lui dis même qu'il ne devrait pas se préoccuper de taper. Il devrait dire +à toi Cédric ou à toi Florian+. Tant qu'il est frais physiquement, son jeu au pied est bon, il l'a prouvé en début de match. Moi, j'ai envie de l'aider. Frédéric veut prouver des choses qu'il n'a pas à prouver. Et puis défensivement, il a fait un match énorme. L'expérience de ce type de match va lui permettre de grandir."
Après la défaite en Ecosse, vous avez beaucoup tiré sur le ressort psychologique pour préparer le match face à l'Tiger. Allez-vous poursuivre dans cette démarche avant le match face à l'Italie ?
Bernard Laporte: "On n'a pas tiré sur le ressort psychologique. On a simplement voulu rappeler que le groupe ce n'était pas seulement 22 joueurs. Certains se sont aperçus que la concurrence était là. Des joueurs comme Rémy Martin ou Dimitri Szarzewski sont peut-être inconsciemment enflammés et c'est normal. Là, il y avait Magne et Ibanez, qui sont arrivés avec un enthousiasme de juniors. Cela nous a fait du bien. Avant le match face aux Italiens, je pense que nous allons encore convoquer 28 ou 29 joueurs. C'est la dernière fois que nous pourrons le faire cette année pendant le Tournoi."
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